Groupe de métaux essentiel pour le high-tech et l’industrie green comme les LED, les Terres Rares font aujourd’hui l’objet d’une plainte auprès de l’Organisation Mondiale du Commerce.
La Chine, détenteur de 97% du marché mondial, a remis en cause les accords mondiaux d’exportation du précieux minerai depuis 2009. Elle a réduit à 33 000 t ses quotas d’exportation pour ces 2 dernières années, bloquant le développement de nombreuses industries de pointe.
Dans le blog des Echos, Didier Julienne rappelle : “en Europe comme dans le reste du monde, le cycle industriel, l’industrialisation ou la réindustrialisation signifient d’abord un accès à des ressources naturelles“. De plus, unecontrebande commence à voir le jour aux frontières de la Chine, exportant illégalement près de la moitié des terres rares lourdes.
Et c’est pourquoi l’enjeu est de taille. D’où la plainte déposée en ce début d’année par les Etats-Unis, l’Union européenne, le Canada et le Japon auprès de l’OMC.
Le premier à subir ces restrictions a été le Japon. Sa riposte ne s’est pas fait attendre. Après avoir signé en 2010 un accord de coopération avec le Vietnam, les deux pays inauguraient ce mois de juin, un centre de recherche sur ces métaux. Un aspect environnemental sera prise en compte ! Nous aurons certainement dans un futur proche, des nouvelles sur ces recherches !
Pour nous, à FlexLedLight, entre autre matière première essentielle pour les LED, c’est le terbium (terres rares lourdes) qui intervient parmi les 17 minéraux dont on parle. Il “va permettre de réduire de 80 % la consommation des ampoules électriques“ !